Sie nehmen Abschied, werden nicht vergessen
Die Wege, die sie jetzt gehn – du und ich,
Zwei Lächeln nur, mit denen sich
Apokalyptische Gesichte messen.
O fälschte doch mein sicheres Gesicht!
Die Furcht läuft in die Zukunft und sieht mutig,
Da liegst du, abgeküßt und schenkelblutig:
– Mein Hirn bellt auf – brautnackt im Ampellicht.
Die Schmerzen beißen sich in das Hirn hinein.
Was martert, mordet nicht mein wilder Freisinn!
O meine Mutter, weißhändige Greisin,
Nimm mich zurück ins Nichtgeborensein!
Erstveröffentlichung:
„Junge Pferde! Junge Pferde!“ (1914)
Adieu, sourires de jeunes filles!
Ils se séparent, ne pourront oublier
Les chemins qu’ils suivent à l’instant.
Toi et moi, deux sourires seulement
Aux visions d’apocalypse mesurées.
Ô si seulelement se trompait ce que sûrement je sens !
L’effroi court dans l’avenir avec courage.
Tu gis là, écrasée de baisers, les cuisses pleines de sang :
Mon cerveau aboie; épousée sous l’éclairage.
Les dents des douleurs dans le cerveau plantées,
Ce qu’il ne torture pas, tue pas, mon sauvage esprit libertin !
Ô ma mère, aieule aux blanches mains,
Ramène-moi où je n’étais pas né !
© 2005-11 Eberhard Scheiffele (Traductions de 22 poèmes de Paul Boldt)